Perspectives d’emploi Technologue métallurgiste au Québec

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Cette profession comprend des appellations d’emploi dont les tâches et responsabilités principales ont un impact positif sur l’environnement. Le Guichet-Emplois utilise une liste de professions qui ont été identifiées comme " vertes " grâce à une analyse basée sur les tâches menée par le Occupational Information Network (O*NET) des États-Unis (disponible en anglais seulement), qui a été reconnue par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et adaptée à la Classification nationale des professions (CNP) au Canada. Cette liste est appelée à évoluer au fil du temps. Pour en savoir plus.

Explorez les perspectives d’emploi actuelles et futures des personnes qui travaillent comme de technologue métallurgiste au Québec ou Canada.

Débouchés au Québec

À noter : Ces perspectives d’emploi ont été mises à jour le 29 novembre 2023. En savoir plus à propos de notre méthodologie.

Perspectives au cours des 3 prochaines années

Les perspectives d'emploi seront modérées pour les technologues et techniciens/techniciennes en géologie et en minéralogie (CNP 22101) au Québec pour la période 2023 à 2025.

Les facteurs suivants ont contribué à cette conclusion :

• la croissance d'emploi prévue devrait entraîner la création de plusieurs postes
• un certain nombre de postes deviendront disponibles en raison de départs à la retraite
• plusieurs travailleurs expérimentés sont à la recherche d'un emploi dans cette profession

Cette profession sera entre autres avantagée par la vigueur attendue dans le secteur minier, où l'on retrouve une part importante des travailleurs.

Plusieurs facteurs positifs dont le prix de l'or qui devrait demeurer élevé en raison de l'incertitude économique, ainsi que l'intérêt pour les minéraux stratégiques (lithium), stimuleront l'exploration et le développement de projets miniers. La croissance dans l'industrie minière devrait être plus forte que dans l'ensemble du marché du travail québécois.

Bien que les gisements miniers se retrouvent surtout en Abitibi-Témiscamingue, dans le Nord-du-Québec et sur la Côte-Nord, des services de navette aérienne (fly-in , fly-out) et d'hébergement sont souvent offerts pour les chantiers éloignés.

Les activités visant la protection de l'environnement soutiendront aussi la demande pour cette profession.

La demande provenant de l'industrie de la fabrication devrait être plus limitée. La croissance d'emploi de ce secteur sera en effet très faible en raison du ralentissement économique prévu.

Alors qu'elles sont modérées à l'échelle de la province, les perspectives d'emploi de cette profession seront bonnes ou très bonnes dans six régions.

Voici quelques faits saillants au sujet des technologues et techniciens/techniciennes en géologie et en minéralogie au Québec :

• environ 2 450 personnes occupent un poste dans cette profession
• les technologues et techniciens/techniciennes en géologie et en minéralogie travaillent principalement dans les industries suivantes :
  • extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz (SCIAN 21) : 40 %
  • architecture, génie et services connexes (SCIAN 5413) : 17 %
  • première transformation des métaux (SCIAN ère transformation des métau) : 13 %
  • autres services professionels, scientifiques et techniques (SCIAN 5414, 5416-5419) : 6 %
• leur répartition entre le travail à temps plein et à temps partiel est :
  • travail à temps plein : 94 % par rapport à 82 % dans toutes les professions
  • travail à temps partiel : 6 % par rapport à 18 % dans toutes les professions
• 64 % des technologues et techniciens/techniciennes en géologie et en minéralogie travaillent toute l'année tandis que 36 % travaillent seulement une partie de l'année, par rapport à 62 % et 38 % respectivement dans toutes les professions. Ceux qui travaillent seulement une partie de l'année le font en moyenne pendant 44 semaines par rapport à 43 semaines dans toutes les professions
• 5 % des technologues et techniciens/techniciennes en géologie et en minéralogie sont des travailleurs autonomes, par rapport à 12 % dans toutes les professions
• leur répartition selon le sexe est :
  • hommes : 79 % par rapport à 52 % dans toutes les professions
  • femmes : 21 % par rapport à 48 % dans toutes les professions
• le niveau d'éducation atteint par les travailleurs de cette profession est :
  • pas de diplôme d'études secondaires : moins de 5 % par rapport à 12 % dans toutes les professions
  • diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : 12 % par rapport à 19 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme d'apprenti ou d'école de métier : 14 % par rapport à 19 % dans toutes les professions
  • attestation ou diplôme d'études collégiales ou certificat universitaire de premier cycle : 55 % par rapport à 22 % dans toutes les professions
  • baccalauréat : 14 % par rapport à 17 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat : 6 % par rapport à 11 % dans toutes les professions

Ventilation par région

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Source Information sur le marché du travail | Méthodologie des perspectives d’emploi

Conditions du marché du travail au cours des 10 prochaines années

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