Perspectives d’emploi Architecte d'infrastructure - technologies de l'information (TI) au Québec

Explorez les perspectives d’emploi actuelles et futures des personnes qui travaillent comme d’architecte d'infrastructure - technologies de l'information (TI) au Québec ou dans l’ensemble du Canada.

Débouchés au Québec

Ces perspectives d’emploi ont été mises à jour le 11 décembre 2024.

Perspectives au cours des 3 prochaines années

Les perspectives d'emploi seront modérées pour les ingénieurs informaticiens/ingénieures informaticiennes (sauf ingénieurs/ingénieures et concepteurs/conceptrices en logiciel) (CNP 21311) au Québec pour la période 2024 à 2026.

Les facteurs suivants ont contribué à cette conclusion :

• la croissance d'emploi prévue devrait entraîner la création d'un certain nombre de postes
• quelques postes deviendront disponibles en raison de départs à la retraite
• quelques travailleurs expérimentés sont à la recherche d'un emploi dans cette profession

Cette profession bénéficiera de la demande de services informatiques, qui se poursuit d'année en année avec l'évolution rapide des technologies. La multiplication des applications et des logiciels spécialisés continuera d'appuyer le recours à ces professionnels.

L'intelligence artificielle, la robotique, l'impression 3D, l'identité numérique et le commerce électronique stimulent la demande pour ce groupe professionnel. De plus en plus, les entreprises recourent à l'infonuagique, ce qui devrait soutenir la demande pour ces travailleurs.

Le nombre croissant d'attaques informatiques visant les entreprises et les enjeux de bris de sécurité devrait accélérer les mises à jour des parcs informatiques et favoriser la création de plusieurs emplois reliés à la cybersécurité.

À l'opposé, les mutations récentes dans le secteur des technologies qui ont occasionné plusieurs périodes de mises à pied dans le domaine des jeux vidéo pourraient affecter les perspectives d'emploi dans ce groupe.

Alors qu'elles seront modérées à l'échelle de la province, les perspectives d'emploi pour cette profession seront très bonnes dans Lanaudière. 

Voici quelques faits saillants au sujet des ingénieurs informaticiens/ingénieures informaticiennes (sauf ingénieurs/ingénieures et concepteurs/conceptrices en logiciel) au Québec :

• environ 7 900 personnes occupent un poste dans cette profession
• les ingénieurs informaticiens/ingénieures informaticiennes (sauf ingénieurs/ingénieures et concepteurs/conceptrices en logiciel) travaillent principalement dans les industries suivantes :
  • conception de systèmes informatiques et services connexes (SCIAN 5415) : 25 %
  • industrie de l'information et industrie culturelle (SCIAN 51) : 16 %
  • finance, assurances, immobilier et location (SCIAN 52, 53) : 10 %
  • architecture, génie et services connexes (SCIAN 5413) : 7 %
  • autres services professionels, scientifiques et techniques (SCIAN 5414, 5416-5419) : 6 %
• 83 % des ingénieurs informaticiens/ingénieures informaticiennes (sauf ingénieurs/ingénieures et concepteurs/conceptrices en logiciel) travaillent toute l'année tandis que 17 % travaillent seulement une partie de l'année, par rapport à 62 % et 38 % respectivement dans toutes les professions. Ceux qui travaillent seulement une partie de l'année le font en moyenne pendant 48 semaines par rapport à 43 semaines dans toutes les professions
• 7 % des ingénieurs informaticiens/ingénieures informaticiennes (sauf ingénieurs/ingénieures et concepteurs/conceptrices en logiciel) sont des travailleurs autonomes, par rapport à 12 % dans toutes les professions
• leur répartition selon le sexe est :
  • hommes : 88 % par rapport à 52 % dans toutes les professions
  • femmes : 12 % par rapport à 48 % dans toutes les professions
• le niveau d'éducation atteint par les travailleurs de cette profession est :
  • pas de diplôme d'études secondaires : moins de 5 % par rapport à 12 % dans toutes les professions
  • diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : moins de 5 % par rapport à 19 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme d'apprenti ou d'école de métier : moins de 5 % par rapport à 19 % dans toutes les professions
  • attestation ou diplôme d'études collégiales ou certificat universitaire de premier cycle : 17 % par rapport à 22 % dans toutes les professions
  • baccalauréat : 45 % par rapport à 17 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat : 30 % par rapport à 11 % dans toutes les professions

Ventilation par région

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Source Information sur le marché du travail | Méthodologie des perspectives d’emploi

Conditions du marché du travail au cours des 10 prochaines années

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